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vendredi 16 octobre 2015

Support d'atelier VTT

compteur pour blog


Depuis longtemps je cherche un support pratique et stable. Plusieurs modèle existe mais comme je suis exigent je n'ai pas trouvé celui qui me convenait à un prix raisonnable.
Il y a les modèle en forme de trépied avec un bras vertical et 2 crochets pour le tenir mais ils ne me conviennent pas car j'ai déjà eu se modèle mais sur mon ancien vélo j'ai remarqué qu'avec ceux la le vélo n'était pas tenu suffisamment vertical et ça mettait des tensions au niveau des roulements d'articulation.
Les autres modèle en tôle qui se glisse au niveau de l'axe de roue ne me conviennent pas non plus car le principe reste sensiblement le même que le précédent.

Donc j'ai eu l'idée de faire un support qui me permette de poser mon vélo bien à plat et sur des appuis stable, cela demande un peu de savoir faire en bricolage, l'inconvénient c'est qu'il est propre au modèle de vélo dans le cas ou tout est soudé mais il est possible d'imaginer un système à coulisse pour régler la hauteur des appuis individuellement.
Le coût est assez réduit, pour 12€ on trouve facilement un tube de 2m de longueur et avec 2 bombe de peinture en récupération c'est le top, après soit on est équipé et capable de faire les soudures soit on trouve un pote qui sais faire. Dans mon cas j'ai ce qu'il faut même si je suis qu'un débutant mais pour ce type de matériel. Pour les protections j'ai pu récupérer des plaques de gomme.





lundi 28 septembre 2015

Anti saut de chaîne CANYON SPECTRAL




J'ai voulu faire ce petit article car je pense qu'il y a plusieurs personnes dans le même cas que moi.

Voilà la situation, je possède un CANYON SPECTRAL AL 6.0 modèle 2014 et depuis peu je suis en galère du fait que ma chaîne est un peu usée et malgré un dérailleur XT Shadow la chaîne à tendance à sauter et donc dérailler du petit plateau et endommager la peinture bien sur mais surtout à force de frotter provoque de l'usure sur le cadre. Au delà de ça les prises de tête aux coups de pédale dans le vide.

La possibilité de résoudre mon problème était d'installer un tendeur de chaîne ou anti-derailleur mais tout les systèmes ne se montent pas pour mon cas car je n'ai pas d'attache par vis et que les systèmes par fixation au boitier ne sont pas non compatible du fait que soit un montage press-fit.

Il existe un petit outil, une patte en alu avec un collier de fixation au cadre mais dans mon cas encore une fois ce système ne convient pas de part la forme du tube.



Une dernière option était possible et compatible pour une fois, il s'agit du guide chaîne SB3 mais ce dernier au prix moyen 40€ comporte des inconvénients, d'une part il peut être un peu bruyant et provoque de l'usure du plastique (avis de plusieurs utilisateurs) et donc nécessite du remplacement et étant donné que ce n'est pas une pièce de rechange comme les mollettes de certains dispositifs cela peut revenir assez cher.
Guide Chaîne SB3




Donc je me suis inspiré du précédant système mais à défaut d'une patte de ce type j'ai réalisé un autre type de dispositif, celui-ci est simplement une petite plaque dans de la tôle de 0.5mm d'épaisseur qui vient ce fixer sur une des vis de maintient du dérailleur. Cette petite tôle reprends le profil du plateau en dépassant un peu de de la hauteur de la chaîne pour  la garder en position, de plus le décrochement de la petite partie de maintient permet de la ramener sur le plateau au cas ou elle sauterai plus haut.

Pour réaliser cette petite installation j'ai utilisé, dans un premier temps un gabarit avec un morceau de carton.































Bien sûr pour confirmer l'efficacité il faut réaliser des test, après deux sorties sur des terrains bien cassant le système à tenu ces promesses.
J'ai bien entendu la chaîne sauter et venir en appui ou sauter sur le dispositif mais pas de déraillement.

Mission accompli avec un peu d'aptitude au bricolage et de patience.

Temps de bricolage environ 1h30 et en terme de coût environ 15€ mais pour ce prix on a une tôle de 250mm*500mm autant dire qu'au prix de revient du bout de tôle c'est pas grand chose et pour rassurer les chasseurs de poids je pense que c'est insignifiant même si je ne l'ai pas pesé (pas pensé).







jeudi 3 septembre 2015

Les chemins du Soleil – GT Grenoble à Sisteron en VTT


compteurs visiteurs gratuits


C’est en groupe de 6 personnes que nous avons réalisé le deuxième tronçon de la grande traversée des chemins du soleil qui rallie Thonon-les-bains à Nice, cette portion se situe entre Grenoble et Sisteron.
C’est donc avec un petit groupe de vététiste membres du forum ARVERNEVTT que nous avons réalisé cette traversée entre le 23 et le 29 Mai 2015. C’était notre deuxième aventure de ce type, la première étant la Transverdon, mais cette fois-ci le contexte était un peu différent du fait que nous avons choisi le mode itinérance avec sac à dos et donc pas de soutien logistique.



Présentation des  équipiers par Pseudo forum ARVERNEVTT,

FDM (François)








Laconi (Nicolas, organisateur)




Nanar63 (Bernard, cameraman et grimpeur)


PP42 (Pascal, contributeur photos)
Dan (Sylvain, covoiturage)


Tytou63 (David, moi-même et technicien montage vidéo)













Préparation.

Pour les vélos rien de particulier à part Laconi avec un petit porte bagage pour alléger le sac à dos, utilisation d’un deuxième support de gourde pour FDM pour mettre un peu de matériel et quelques barres énergétiques. 3 types de vélo se sont côtoyés :
- semi-rigide en 29" et double plateau pour PP42
- tout suspendu en 120 mm de débattement, 3 plateaux et type XC/randonnée pour FDM (CUBE), Laconi (LAPIERRE), Nanar (CANYON) et Dan (BMC) qui était également en double plateaux
- tout suspendu en 140 mm de débattement, 27.5", double plateaux catégorie AllMountain pour ma part Tytou (CANYON).


Pour les sacs à dos nous avons établi une liste de matériel à prendre pour chacun des participants et répartition du matériel commun.


Dans l’ensemble le poids des sacs à dos varie entre 8 et 9 kgs avec la poche d’eau et comprenant également un peu de denrée pour les deux premiers jours afin de faire le casse-croûte de midi. Pour ma part le poids du sac était de 6.5/7kgs hors poche à eau mais il était possible d’optimiser un peu plus à prendre en compte en fonction de la météo.





Pour les hébergements nous avons modulé entre campings, hôtel et gîte en fonction des disponibilités mais dans chaque cas en ½ pension (petit déjeuner et repas du soir). Les gîtes sont très agréable dans la mesure où il sont correct car cela permet de partager avec les propriétaires et d’avoir une cuisine différente et locale.
Pour les transports nous sommes descendus au dernier gîtes avec 2 voitures équipées de porte vélo sur attelage puis nous avons pris le train à Larragne pour rejoindre Grenoble ensuite 6 jour de VTT et retour à la maison en voiture. Pour cette année un de nos collègue a choisi le covoiturage pour descendre directement à Grenoble, ne supporte pas bien le réveil matin de très bonne heure.


Déroulement de cette aventure.
Départ de Clermont-ferrand le samedi 23 Mai 4H du matin pour rejoindre le dernier gîte du séjour pour déposer les véhicules et porte vélo (plus quelques affaires, arrangement avec le propriétaire qui est un homme extra) dans un petit village, quelques kilomètres avant Sisteron pour des raisons pratique, nommé Chateauneuf de Chabre au gîte de Baume Rousse qui se trouve à 5kms de la gare SNCF de  Laragne, embarquement dans le train (râtelier à vélo un peu juste pour les gros pneu et en nombre insuffisant mais on s’est débrouillés) pour rejoindre Grenoble avec un transfert où les agents de la SNC ont déconnés et nous on fait poiroter 1h30 pour cause de chauffeur absent mais qui nous a permis de rencontrer des gens très accueillant au bar des Sports sur la place du village à côté de la gare le temps de boire une bière, puis on repart pour Grenoble sans encombre en final. 

Première étape dans l’après-midi du samedi 23 Mai : Grenoble-Corençon -> 38kms / 1290m D+
C’est parti pour notre première étape, le départ est un peu dur sur un long morceau de route mais une bonne mise en jambe, cependant le balisage est assez incertain pour sortir de Grenoble et ce jusqu’au passage du tremplin des J.O.. Une fois arrivé sur le plateau l’étape se fini par une piste cyclable aménagée et très rapide qui nous a permis de rejoindre le Gîte des Hautes Alpes avec un peu de retard mais dans un cadre magnifique au milieu d’un complexe de golfeur. Le patron a été très sympa également de nous attendre avec une bonne heure de retard et nous a concocté un super repas avec le sourire.
C’est un gîte en dortoir d’une douzaine de lits mais seulement 2 douches, une salle de repas séparée et à disposition, en revanche pas de possibilité de ranger les vélos mais un câble antivol est aménagé à l’abri.

Deuxième étape dimanche 24 Mai : Corençon-Die -> 74kms/1800m D+
Trace GPX OPENRUNNER / Vidéo 2° étape

Cette est assez technique avec de nombreux passages sur des grandes descente roulantes mais aussi plusieurs portions sur des singles en lacets dans les bois. Quelques passages en balcon dans du cailloux, beaucoup de cailloux. A noter une super portion tout en single dans les bois de pins avec beaucoup de lacets qui n'en finissent plus et donne même un peu le tourni. Au final arrivée dans le beau village de Die qu'il est intéressant à visiter un peu et logement à l'Hotel des Alpes qui nous à offert un très bon couchage de plus la demi pension ce passe dans un restaurant deux rue plus loin et la possibilité de stationner les vélos dans un grand garage fermé à deux rue également de l’hôtel. 

Troisième étape lundi 25 Mai : Die-Luc en Diois -> 51kms/1560m D+
Trace GPX OPENRUNNER / Vidéo 3° étape

Sur cette étape plusieurs passages assez compliqués mais également des portions spectaculaires. La plus dur est surement la montée au col de Pinet avec un poussage d'environ 2 kms, la plus spectaculaire est le passage dans le petit tunnel de roche aidé par un cordage le long de la roche. Des passages sympa sur des petits singles en foret mais peu technique, des traversée au milieu des vignes et des passages à gai. Pour cette étape nous avons logés au camping Les Foulons, ce camping est équipé de petites maisons en dur très bien équipée à quelques centaines de mètre du camping, il propose également le repas du soir et le petit déjeuner dans l’enceinte du camps équipé d'un restaurant. L'emplacement du camping est très appréciable car le village dispose d'un petit commerce et d'un distributeur d'argent.

Quatrième étape mardi 26 Mai : Luc en Diois-Praboyer ->  44kms/1560mD+
Trace GPX OPENRUNNER / Vidéo 4° étape

Belle étape en passage sur des portions très diversifiées mais moins du dans l'ensemble que la précédente. Passage devant le CLAPS et son cours d'eau au couleur du Verdon,croisement avec des vaches et un troupeau de moutons en liberté, passage dans la lavande mais pas en fleur, de grandes descentes rapides sur des grandes pistes mais nous avons également pris des singles très engagés et technique et un raccourci à la limite du franchissable avant d'arriver au gîte de Praboyer. Ce gîte est une très bonne adresse, une vieille bâtisse dans un cadre sympa, isolé au milieu de la nature. La cuisine est de très bonne qualité et en quantité suffisante et de la bière locale appréciable après une dure journée, la patronne est également très gentille et bonne cuisinière. Pour la chambre c'est une grande pièce avec une mésanine, 6 lits aux total mais une toute petite salle de bains/douche. Les vélos peuvent être garés sous un appentis qui n'est pas fermé mais personnes ne passe dans ce coin.  

Cinquième étape mercredi 27 Mai : Praboyer-Orpierre ->  47kms/1350m D+
Trace GPX OPENRUNNER/ Vidéo 5° étape


Belle étape intéressante et diversifiée, des paysages et des lieux insolites chargés d'histoire des cols à ne pas prendre à la légère mais offrant des beaux points de vue et des redescentes toujours très appréciables. Hébergement au camping des Princes d'Orange dans un mobile-home, le camping est bien équipé et très bien entretenu et disposant d'un restaurant pour la 1/2 pension, la patronne nous a trouvé une petit local fermant à clef pour ranger les vélos pour la nuit.

Sixième et dernière étape jeudi 28 Mai : Orpierre-Châteauneuf de Chabre ->  53kms/1875m D+
Trace GPX OPENRUNNER / Vidéo 6° étape



Probablement la plus belle mais aussi une des plus dure, pour rejoindre notre dernier gîte à Chateauneuf de Chabre au gîte de Baume Rousse. Bien content d’être arrivé mais plein de belles images et souvenirs en tête.
Pour cette dernière nous avions prévu un petit apéritif que nous avons partagé avec le patron qui est un homme très accueillant et qui mérite que l’on prenne le temps de discuter avec lui et notamment de sa passion pour l’alpinisme dont il a été le précurseur dans la région et à l’origine de nombreuses voies.
Vendredi 29 Mai, retour dans notre belle région d’Auvergne avec les deux véhicules stationnés durant la semaine à proximité du gîte.


En conclusion.

Cette traversée est assez exigeante aussi bien en terme de physique que de technique (d’autant que nous avons pris quelques raccourcis pour le plaisir). L’option sac à dos nous avait paru difficile à supporter en comparaison de l’option avec un véhicule suiveur (3 chauffeurs à tour de rôle) que nous avions choisi pour la TRANSVERDON. Cependant après avoir testé cette option de je trouve que c’est un choix intéressant et que je continuerai à adopter, il est évident que le poids du sac doit être optimisé au mieux mais cela permet de rouler sans laisser un compagnon sur la touche à chaque étape et le fait d’être plusieurs permet de répartir les charges communes.
Pour ce qui est des étapes à proprement dit, la première n’est pas d’un réel intérêt hormis comme dans notre cas pour l’aspect logistique. C’est bien à partir de la deuxième étape que l’on commence à prendre un réel plaisir et plus les étapes défilent et mieux c’est pour finir sur les deux dernières étapes vraiment magnifiques mais qui demandent un peu de technique quand même.
La période que nous avions choisie c’est trouvée être un bon compromis par rapport à la température malgré une première journée grisâtre et une deuxième fraiche au départ.
Un gros avantage sur ce tracé est le fait que l’on trouve facilement des points d’eau pour se ravitailler et également des commerces pour quelques achats de nourriture voir de quoi retirer du liquide.

Un petit conseil, sur la dernière étape la montée sur les crêtes est vraiment à faire même si elle très dur car un peu de portage et pas mal de poussage mais ces efforts sont récompensés par le paysage et la redescente et d’ailleurs à la fin de cette descente qui finit au bord de la Méouge et où je vous conseille de prendre un peu de temps pour faire un bain dans cette gorges près du pont car c’est vrai régal avant de reprendre une petite ascension pour finaliser cette étape. 


Voilà, vivement la prochaine aventure.